Qu'est-ce que le Shiatsu ?
Cette pratique japonaise repose sur des pressions manuelles pour rééquilibrer l'énergie vitale, aussi appelée « Qi ». Elle s'inscrit dans une logique de prévention et de bien-être global. Le praticien en shiatsu utilise ses pouces et ses paumes pour exercer des pressions sur des points spécifiques du corps. Le but ? Détendre, apaiser et réharmoniser les flux d’énergie.
En stimulant des points précis situés le long des méridiens énergétiques, le massage shiatsu favorise une meilleure circulation de l’énergie, réduisant les tensions physiques et émotionnelles. La séance de shiatsu peut ainsi agir sur la détente musculaire, la qualité du sommeil ou encore le stress.
Le Shiatsu repose également sur l’idée que le corps humain accumule des tensions qui peuvent perturber l’état physique (inconforts divers) et émotionnel (stress, insomnie…). Le praticien stimule alors l’énergie vitale par des pressions ciblées, réalisées sur des points d’acupuncture répartis sur l’ensemble du corps.
La définition du shiatsu s’enracine dans la culture japonaise. Le terme signifie littéralement « pression des doigts ». Inspirée de la médecine traditionnelle chinoise et de l’acupuncture, cette pratique manuelle apparaît au Japon au début du XXe siècle, mais ses bases remontent à plusieurs siècles d’observation et de transmission des savoirs énergétiques asiatiques.
Les premiers écrits évoquant des techniques de pressions manuelles datent de 1827 avec les travaux de Shinsai Ota. Ce praticien japonais formalise des protocoles précis d’intervention par le toucher. Par la suite, le shiatsu se structure grâce à différentes écoles japonaises qui chacune développe une approche spécifique :
L’école Namikoshi, fondée par Tokujiro Namikoshi, met l’accent sur une lecture anatomique et physiologique du corps. C’est aujourd’hui l’une des écoles les plus influentes dans le monde.
L’école Masunaga, développée par Shizuto Masunaga, intègre une dimension psychologique et une extension des méridiens énergétiques.
L’école Koho, plus ancienne, s’appuie sur des principes proches de la médecine traditionnelle chinoise.
L’école Kuretake, issue de lignées familiales, propose une synthèse entre techniques traditionnelles et recherches contemporaines.
Durant la seconde moitié du XXème siècle, le shiatsu gagne l’Occident et s’y développe sous des formes variées. Aujourd’hui, cette pratique est reconnue au Japon comme la deuxième médecine officielle. En France, elle se structure autour de fédérations et d’écoles qui s’emploient à transmettre un savoir rigoureux et respectueux de ses origines.
Les outils et techniques utilisés en Shiatsu
Le shiatsu repose uniquement sur l’utilisation des mains. Les praticiens en shiatsu n’utilisent ni huiles, ni instruments mécaniques. Seuls les pouces, les doigts et les paumes permettent de réaliser les pressions, étirements, rotations et manipulations nécessaires à la pratique.
Les techniques appliquées peuvent inclure :
des pressions statiques ou dynamiques le long des méridiens
des étirements doux pour libérer les tensions
des mobilisations articulaires pour relancer l’énergie
des balancements et rotations visant à détendre les zones contractées
Le toucher est précis, adapté à la personne, et répond à une écoute attentive du corps. Chaque séance est personnalisée selon le ressenti du praticien, du patient, et les besoins exprimés.
À côté du shiatsu pratiqué par un professionnel, le do-in est une variante d’auto-massage issue de la même tradition. Il propose des enchaînements de pressions, de frottements et de stimulations énergétiques à faire soi-même. Le shiatsu du visage, des mains ou des pieds fait partie des techniques courantes, avec des effets proches de la réflexologie.
Durée du soin 1h30 la première séance, et 1h les séances suivantes
Tarif : 70€/séance